Le SP2C, organisation patronale qui regroupe les principaux acteurs du secteur des centres de contacts, s’est imposé depuis quelques années comme l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et produit notamment des études et analyses pour les décideurs.
Dans le cas précis de MG Call il paraissait hautement improbable qu’un donneur d’ordre de premier plan prenne le risque de lancer des opérations aussi importantes avec un fournisseur inconnu et qui serait de facto devenu totalement dépendant économiquement.
La perspective d’une création rapide de nombreux emplois dans le secteur des centres d’appels a malheureusement trop souvent eu raison de l’examen critique – par les bailleurs de fonds publics – des projets, dans un secteur concurrentiel sur-capacitaire qui se consolide activement.
Le SP2C insiste sur l’importance des dispositifs d’aides au recrutement et à la formation qui ne doivent pas être remis en question mais plutôt renforcés, et propose aux parties prenantes son expertise pour sécuriser leur allocation.
« Nous sommes consternés par cette affaire, le miracle n’a pas eu lieu et la candeur des sponsors de cette mésaventure a été abusée dans des conditions que la justice éclairera. Ce n’est malheureusement pas le premier cas dans notre secteur, d’un engagement malheureux de l’argent public, mais nous devons travailler collectivement pour que ce soit le dernier » déclare Maxime DIDIER Président du SP2C.
Le SP2C collaborera étroitement avec le mandataire désigné pour rechercher de nouveaux débouchés aux salariés formés à un métier dont la valeur ajoutée n’est plus à démontrer.